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Instauration de la République romaine

De sa mise en place aux troubles qui secouèrent Rome (510 à 460 avant JC)


Les 50 premières années de l'histoire de la République romaine furent particulièrement cahotiques. Elle a vu naître les premiers conflits internes, celui que l'on nomme de nos jours le "Conflit des Ordres", une lutte intestine qui se poursuivra sur des décennies par la suite. Elle a aussi vu passer les premières guerres avec ses proches voisins, des guerres qui servirent essentiellement à stabiliser le territoire et instaurer un rapport de force avec les tribues voisines.


La révolte contre le roi Tarquin (510 avant JC)

En 510 avant JC, Rome vit une révolte contre le règne des rois étrusques. L'histoire traditionnellement décrite se raconte ainsi :

Sextus, le fils du roi Tarquinius Superbus, avait violé la femme d'un noble, Tarquinius Collatinus. Le gouvernement du roi Tarquinius était déjà profondément impopulaire auprès du peuple. Ce viol était une trop grande offense pour être toléré par les nobles romains. Conduits par Lucius Iunius Brutus, ils se révoltèrent donc contre le roi.

Brutus était le neveu du roi Tarquin par mariage. Il était peut-être lié au roi, mais il n'avait aucune raison de l'aimer. Brutus était le fils de Marcus, dont la richesse substantielle avait été illégalement saisie par le roi Tarquin à sa mort. Non seulement Tarquin avait abusé de son pouvoir pour voler l'héritage de Brutus, mais en plus le frère aîné de Brutus avait été assassiné dans le cadre du complot. Estimé un peu idiot et inoffensif, il avait été ridiculisé par Tarquin en étant nommé commandant en second (Tribunus Celerum). Il ne fait guère de doute que l'élévation de Brutus à ce poste n'était pas une promotion, mais comme une humiliation. Son héritage volé et son frère assassiné, Brutus se moquait d'un tyran.

Lucius Iunius Brutus s'est donc vengé en menant la noblesse de la ville dans cette révolte. Le prince Sextus s'enfuit à Gabii mais il y fut tué. Pendant ce temps, le roi et sa famille s'échappèrent à Caere. Son palais fut complètement démoli.

La rébellion contre Tarquinius n'a pas atteint comme objectif d'avoir l'indépendance totale de Rome, mais ce devrait être la naissance de la république romaine. C'est après cette révolte, que le sénat a remis le pouvoir à deux consuls, bien qu'ils aient d'abord été appelés préteurs (un titre qui devrait plus tard devenir le nom d'un autre bureau de la république). Ces consuls détiennent chacun le pouvoir pendant un an, période durant laquel ils gouvernent un peu comme les rois conjoints de Rome.

Ce qu'il faut aussi garder à l'esprit, c'est que cette rébellion était bien une révolte de l'aristocratie de Rome. Rome n'a jamais été une démocratie telle que nous la comprenons aujourd'hui, ni telle que les Grecs l'ont comprise. Aux premiers jours de la république romaine, tout le pouvoir appartenait à l'aristocratie romaine, les soi-disant patriciens (patricii). Brutus et Lucius Tarquinius Collatinus sont les deux premiers dirigeants élus de Rome. Mais le peuple s'est rapidement retourné contre Tarquin et donc directement lié au roi méprisé. Il ne tarda pas à partir pour l'exil, remplacé par un certain Publius Valerius Publicola. Peu de temps après il fut découvert un complot important, dont le but était de replacer le roi Tarquin sur son trône. Les conspirateurs furent tous condamnés à mort. Parmi eux, les deux fils de Brutus.

Il n'est pas surprenant qu'après avoir été ridiculisé, le vol de son héritage, le meurtre de son frère et l'exécution de ses fils, Brutus était rempli de haine envers le roi Tarquin. Aidé par la ville de Veii, le roi Tarquinius en 509 avant JC chercha à reconquérir sa ville par la force, mais il échoua. La bataille vit la mort de Brutus, le fondateur de la République.

Brutus étant mort, il appartenait à son co-consul Publius Valerius Publicola de mener les Romains à la victoire. C'est donc lui qui fut le premier commandant romain à conduire ses troupes en triomphe à travers Rome.


Lars Porsenna (506 avant JC)

Mais le roi Tarquinius, bien que vaincu, n'était pas encore mort. Il fit appel à son compatriote, le roi étrusque de Clusium, Lars Porsenna. Porsenna assiégea alors Rome. La légende nous raconte que c'est au cours de cet bataille que le héros borgne Horatius Cocles repoussa les hordes étrusques au pont Sublicien sur le Tibre, pont qu'il demanda de détruire derrière lui, pendant qu'il combattait. Une autre légende raconte que Porsenna a finalement arrêté le siège car un héros romain, Mucius Scaevola, terrifia Porsenna avec une démonstration de la détermination des Romains à le vaincre, en tenant sa main sur une flamme nue et en ne l'enlevant que lorsqu'elle avait brûlé.

Le consul Publius Valerius Publicola chercha ensuite à convaincre Porsenna en faisant valoir que c'était à lui de juger si Tarquin avait été un tyran si terrible que les Romains avaient eu raison de déposer, ou pas. Porsenna devrait décider si c'était Tarquin ou les Romains qui devaient gouverner Rome. Tarquin refusa, estimant que Porsenna n'avait pas à le juger. Offensée, Porsenna a levé le siège et parti. Mais ceci est probablement un légende.

En réalité, c'est le contraire qui se serait passé. Porsenna gagna son siège et fini par vaincre Rome. Il ne remis pas Tarquinius sur le trône, ce qui semble indiquer qu'il prévoyait plutôt de gouverner la ville lui-même. Mais Rome, bien qu'occupée, devait rester à cette époque dangereuse pour ce nouveau dirigeant, la population lui étant particulièrement hostice. Dans une tentative de réprimer toute révolte future, Porsenna interdit à quiconque de posséder des armes en fer.

Cette tyrannie ne devait pas durer. Suivant l'exemple de Rome d'autres villes du Latium se révoltèrent contre la domination étrusque. Finalement, en 506 avant JC, les choses atteignirent un point critique. Les forces latines alliées, dirigées par Aristhodème, rencontrèrent à Aricia une armée que Porsenna avait envoyée contre elles sous le commandement de son fils Arruns. Les Latins gagnèrent la bataille. Ce fut un coup décisif contre les Étrusques et à patir de ce moment, Rome gagna son indépendance définitive.


Guerre avec les Sabines (505 avant JC)

Le consul Publius Valerius était maintenant à l'apogée de son pouvoir. C'est à partir de ce moment que le peuple a commencé à l'appeler "Publicola" ("l'ami du peuple"). Une guerre avec les Sabins lui donna l'occasion d'accompagner son frère, qui avait été élu consul après l'expiration de son propre mandat, pour mener l'armée à la guerre. Les frères menèrent une campagne militaire qui leur permis d'obtenir plusieurs victoires (505 avant JC). Plus encore, Publicola réussit à se lier d'amitié avec une partie de la noblesse Sabine. En fait, l'un de leurs principaux chefs décidant de devenir romain, amena avec lui toute sa tribu qui comprenait cinq mille guerriers. Ce chef était nommé Attius Clausus. Il a obtenu le grade de patricien, des terres au-delà de la rivière Anio et a adopté le nom romanisé d'Appius Claudius Sabinus. Il était l'un des ancêtres originels du clan Claudius. Mais Publius Valerius Publicola n'avait pas encore terminé ses tentatives de conquêtes.

Les Sabines lancèrent une autre attaque, Publicola parvenant proche de Rome. Mais finalement le commandant Spurius Cassius parvint à les repousser et les poursuivit même jusqu'à leur capitale, Cures (504 avant JC). Les Sabines déclarèrent alors la paix Publicola mourut peu de temps après, le peuple de Rome lui accordant des funérailles d'État au sein des murs de la ville.


Guerre avec la Ligue latine (496 avant JC)

Rome était évidemment la plus grande ville du Latium. Et la confiance qu'elle a acquise de cette connaissance lui a fait prétendre parler au nom du Latium dans son ensemble. Ainsi, dans son traité avec Carthage (510 avant JC), la république romaine a revendiqué le contrôle de parties considérables de la campagne environnante, bien que de telles affirmations ne soient pas reconnues par la Ligue latine (l'alliance des villes latines). Et donc une guerre a éclaté sur la question.

Rome, ayant obtenu son indépendance des Étrusques, était déjà préparé à la prochaine crise. La force très latine qui avait vaincu l'armée de Porsenna à Aricia allait être maintenant utilisée contre Rome.

D'un autre côté, Octavius ​​Mamilius, gendre du roi Tarquin, dirigeait la ligue latine contre les Romains. Il peut donc y avoir d'autres raisons que la simple question de la suprématie au sein de la ligue à cette nouvelle guerre qui s'annonçait. En 496 avant JC, les forces romaines rencontrèrent celles de la Ligue latine au lac Regillus. (La légende raconte que les jumeaux divins Castor et Pollux, les Gémeaux, sont apparus au sénateur Domitius avant cette bataille, prédisant la victoire romaine.)

De façon très révélatrice, le roi Tarquin était présent à la bataille, combattant du côté de la Ligue latine.

Le chef des Latins, Octavius ​​Mamilius, fut tué durant le combat. Le roi Tarquin, lui, fut simplement blessé. Rome remporta la victoire, mais les forces en présence faisaient en sorte que la bataille aurait très bien pu pencher de l'autre côté.

Vers 493 avant JC un traité entre Rome et la Ligue latine fut signé, le le foedus Cassianum. Cela pourrait être dû au fait que la Ligue latine admettait la supériorité romaine sur le champ de bataille du lac Regillus. Mais c'était probablement plutôt parce que les Latins cherchaient un puissant allié contre les tribus montagnardes italiennes qui les harcelaient. De toute façon, la guerre avec la Ligue latine était terminée. La république romaine désormais solidement établie, le roi Tarquin se retira pour s'exiler à Tusculum, et on n'en entendit plus jamais parler.


Le premier conflit des ordres (494 avant JC)

La révolte contre le roi Tarquin et Porsenna a été entièrement dirigée par la noblesse romaine, donc ce ne sont essentiellement que les aristocrates romains (les patricii) qui détenaient le pouvoir. Toutes les décisions importantes ont été prises dans leur assemblée, le Sénat. Le vrai pouvoir appartenait peut-être à un peu plus ou moins cinquante hommes. Dans la noblesse de Rome le pouvoir était centré sur quelques familles sélectionnées. Pendant une grande partie du Ve siècle avant JC, des noms comme Aemilius, Claudius, Cornelius et Fabius dominaient la politique.

Il y avait tout de même une assemblée du peuple, la comitia centuriata, mais ses décisions avaient toutes besoin de l'approbation des nobles patriciens.

La situation économique du début de Rome était désastreuse. De nombreux paysans pauvres ne parvenaient plus à vivre et ont été mis en esclavage pour non-paiement de la dette par les classes privilégiées. Dans un tel contexte de difficultés et d'impuissance aux mains des nobles, les roturiers (appelés les "plébéiens" (plebeii) se sont organisés contre les patriciens. C'est ainsi qu'est né ce que l'on appelle traditionnellement le "conflit des ordres".

On croit que les plébéiens étaient en partie inspirés par des marchands grecs, qui avaient très probablement apporté avec eux des récits du renversement de l'aristocratie dans certaines villes grecques et de la création de la démocratie grecque. Si l'inspiration venait des commerçants grecs habitants Rome, le pouvoir que possédaient les plébéiens provenait du besoin de soldats de Rome. Les patriciens seuls ne pouvaient pas mener toutes les guerres dans lesquelles Rome était presque constamment impliquée. Ce pouvoir fut en effet démontré lors de la "Première Sécession", lorsque les plébéiens se retirèrent sur une colline à cinq kilomètres au nord-est de Rome, le Mons Sacer l'Aventin). Plusieurs de ces sécessions sont attestées (cinq au total, entre 494 et 287 avant JC, bien que chacune soit contestée).

Le leadership des plébéiens était en grande partie assuré par ceux d'entre eux, peut-être de riches propriétaires terriens sans sang noble, qui servaient de tribun dans l'armée. Habitués à mener les hommes à la guerre, ils ont fait de même en politique. C'est très probablement après la Première Sécession en 494 avant JC que les patriciens reconnurent aux plébéiens le droit de tenir des réunions et d'élire leurs officiers, les "tribunes du peuple" (tribuni plebis). Ces "tribunes du peuple" devaient représenter les griefs des gens ordinaires auprès des consuls et du sénat. Mais en dehors d'un tel rôle diplomatique, il possédait également des pouvoirs extraordinaires. Il avait le droit de veto sur toute nouvelle loi que les consuls voulaient introduire, par exemple. Son devoir était d'être de garde jour et nuit auprès de tout citoyen qui avait besoin de son aide.

Le fait que les revendications plébéiennes ne semblent pas aller au-delà d'une protection adéquate contre les excès du pouvoir patricien semble suggérer que le peuple était largement satisfait du leadership fourni par la noblesse. Et il est raisonnable de supposer que, malgré les différences exprimées dans le "conflit des ordres", les patriciens et les plébéiens de Rome étaient unis face à toute influence extérieure.


Coriolanus et la guerre avec les Volsques (491 avant JC)

Caius Marcius Coriolanus est une figure dont nous ne savons pas aujourd'hui s'il a jamais existé. Il peut en effet être un mythe, mais on ne peut pas en être certain. L'histoire raconte que Coriolanus a été vaincu dans sa tentative d'être élu consul. Cela était en grande partie dû au fait qu'il s'était opposé avec véhémence à la création du bureau de la Tribune du peuple après le "conflit des ordres". Coriolanus, cependant, était un homme à rancune. Lors d'une famine, du grain a été expédié de Sicile, il a proposé qu'il ne soit distribué aux plébéiens qu'une fois qu'ils auraient renoncé à leur droit de représentation auprès des Tribunaux.

Sa suggestion a indigné Rome. Ses collègues sénateurs ne furent pas d'accord pour affamer leur propre peuple à des fins politiques. Au lieu de cela, le grain a été distribué sans condition et Coriolanus a été accusé de trahison par les Tribunaux. C'est son record de héros de guerre dans la guerre avec les Volsques qui a sauvé Coriolan de la mort, bien qu'il ait été exilé de Rome (491 avant JC).

Les compétences de Coriolanus en tant que commandant militaire attiraient désormais l'attention de son vieil ennemi, les Volscians. Leur chef Attius Tullius lui a maintenant offert le commandement de leurs forces. Le talentueux Coriolanus a rapidement vaincu l'armée romaine, les conduisant devant lui, jusqu'à ce que lui et son armée volcienne assiègent Rome elle-même. Les Romains ont envoyé des délégations, dont sa femme et sa mère, le supplier de lever le siège. Coriolanus a fini par retirer son armée, mais on ne sait pas pourquoi. Les Romains leur ont peut-être cédé le contrôle des villes qu'ils leur avaient conquises, mais ce n'est guère plus qu'une conjecture.

Coriolanus n'est jamais revenu. Mais la guerre avec les Volsques devait être relancée pendant des décennies.


Rome comme puissance régionale (486 avant JC)

Rome s'était débarrassée des despotes étrusques et avait acquis la suprématie au sein de la Ligue latine. Maintenant, elle se détenait la tête du Latium. Mais les ennemis se profilaient toujours tout autour; les Étrusques étaient encore une force puissante et des tribus montagnardes telles que les Volsques et les Équiens menaçaient la plaine du Latium. Rome était donc continuellement en guerre, se défendait ou attaquait ses voisins étrusques Veii, ou les Volsques ou les Équiens, ou un ennemi latin occasionnel. Pendant ce temps, les Herniciens (Hernici), qui étaient une tribu latine coincée entre les Aequians et les Volscians, ont penché vers Rome (486 avant JC). C'était un exemple typique de la devise romaine "diviser pour régner".

Lorsque la puissance maritime étrusque fut brisée par Hieron de Syracuse à Cumes en 474 avant JC, la menace d'Etrurie fut tellement affaiblie que pendant près de quarante ans, il n'y a pas eu de guerre avec eux.


Capitolin et troubles à Rome (460 avant JC)

De retour à Rome le conflit des ordres est resté un problème permanent. En 471 avant JC, le consulat était partagé entre Appius Claudius (nous ne savons pas s'il s'agissait en fait de l'Attus Clausus d'origine ou de son fils) et l'impressionnant Titus Quinctius Capitolinus Barbatus. Le premier a continué dans la même veine que Coriolanus et de nombreux patriciens fiers et arrogants, tandis que le second a tenté de stabiliser l'État à un moment tumultueux. Lorsque Claudius provoquait la foule au forum avec un discours arrogant, il revenait à son collègue consulaire Capitolinus de lui ordonner de quitter le forum par la force avant qu'une émeute ne s'ensuive. Capitolinus était largement reconnu et respecté. Cette popularité s'est manifestée aux urnes, il avait déjà été réélu consul en 468 avant JC. Rome avait désespérément besoin du nerf stable et calme de Capitolin. La guerre avec les Volsques et les Équiens se poursuivait et Rome étaiten ébullition. La ville grandissait à un rythme effarant. Les hommes en âge de voter n'étaient plus que 104 000. On était alors dans une période instable et imprévisible.

Un jour, une rumeur sauvage a circulé selon laquelle une armée volcienne avait échappé aux légions et marchait sur la capitale non défendue. La panique s'empara de la ville. Une fois de plus, c'est Capitolin qui apaise les gens, les exhortant à attendre jusqu'à ce que l'on puisse confirmer si l'histoire est vraie ou non. Ce n'était pas le cas.

En 460 avant JC le chaos dans la ville était tel qu'une Sabine appelée Herdonius, à la tête d'un groupe d'esclaves et d'exilés, captura et occupa le Capitole. Le consul Valerius perdit la vie en reprenant la colline la plus prestigieuse de Rome. Son remplaçant était Lucius Quinctius Cincinnatus, dont le nom devrait devenir l'incarnation des vertus républicaines pour tous les Romains (et pas seulement pour les Romains, comme l'illustre la ville américaine de Cincinnati). Cincinnatus était un patricien opposé à de plus grands droits pour la plèbe. Il a utilisé son bureau consulaire pour bloquer la législation présentée par les tribunaux du peuple en faveur des plébéiens. Cependant durant l'année suivante, ses opposants politiques ont proposé les mêmes tribunaux que les candidats à la fonction pour voir la législation forcée malgré tout. Le sénat, indigné par un tel comportement égoïste, a immédiatement nommé Cincinnatus au poste de consul afin de maintenir l'impasse. Cincinnatus refusé, indiquant clairement qu'il n'avait pas l'intention d'enfreindre les règles du pouvoir et de se présenter au cours des années suivantes, même si ses adversaires trichaient. Qu'ils soient déshonorés, mais pas lui. Tout Rome fut impressionné par cette prise de décision.

Lorsqu'une armée sous le commandement de Furius s'est retrouvée piégée dans le territoire équin, Capitolinus, aussitôt que la nouvelle lui fut parvenue, rassembla les soldats dont il disposait, appela les Herniciens alliés pour le soutenir, marcha sur les Équians et les chassa, permettant à Furius et ses hommes de se retirer en toute sécurité.


Suite de l'histoire...

Troubles à Rome, guerres quasi-constantes avec des tribues plus ou moins éloignées, l'avenir de la jeune République de Rome est incertain. Les prochaines étapes de son histoire concerne le Decemviri, la suite du conflit des ordres et d'autres guerres, en particulier avec les Gaulois.






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